Objets connectés et éthique

Ethique et objets connectés, en quoi sont-ils liés ?

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Lors de la conférence I/O de mai 2016 l'entreprise Google présenta son application de messagerie instantanée baptisée Google Allo, cependant celle-ci est déjà sujette à controverses concernant le choix qu'a fait l'entreprise américaine de ne pas inclure le cryptage de données dans ses paramètres par défaut, ce qui était pourtant convenu lorsque l'application était encore en développement. Mais le fait que l'entreprise ne puisse pas étudier les données afin de proposer un service personnalisé à chaque utilisateur a changé son opinion. Le fait de compromettre la sécurité des données d'un utilisateur afin de mieux le servir constitue une question éthique.



Dans un sens fondamental l'éthique est la capacité à discerner le bien du mal, d'acquérir un sens moral.
Nous pouvons distinguer aujourd'hui trois grands types d'éthiques.
John Stuart Mill décrit ce courant éthique dans son oeuvre De l'utilitarisme paru en 1861.

Mais à notre époque, une question se pose en ce qui concerne les objets connectés.
Nous pouvons considérer comme « connecté » tout objet percevant des données et qui les envoie à un terminal qui les traiterait.
La question qu'on se pose est : Les objets connectés posent -ils des problèmes éthiques ?
Nous tenterons de répondre à cette question en nous concentrant sur des faits concernant les objets connectés.

Nous avons pu interroger Mr Savino Frédéric de la société RADHIUS, directeur technique dans l'édition dans le domaine e-santé. Cette interview nous a permis d'approfondir nos propos et ainsi de mettre en relation notre travail de recherche avec le monde professionnel.